La Plateforme nationale représentative de la société civile publie ses recommandations sur le PAN

En ce jour du 45e anniversaire de la Convention internationale pour l’Élimination de la Discrimination à l’égard des Femmes (CEDAW) ainsi qu’en cette journée internationale des migrant·e·s, la Plateforme nationale représentative de la société civile belge, dont la Plateforme citoyenne pour une naissance respectée fait partie publie une série de recommandations au sujet de la mise en œuvre du dernier plan d’action contre les violences basées sur le genre (PAN 2021-2025).L’occasion d’exprimer sa vive inquiétude concernant le manque de moyens alloués au secteur associatif, inquiétude déjà partagée par le GREVIO dans son rapport d’évaluation de 2020. Alors que les négociations pour former le futur gouvernement fédéral sont en cours, la Plateforme invite les autorités à faire de cet enjeu de société majeur une priorité à tous les niveaux de pouvoir.

Une coalition interassociative pour lutter contre les VGO au niveau national

La Plateforme citoyenne pour une naissance respectée (PCNR) a obtenu début 2024 un agrément pour une durée de cinq ans. Financé par l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, cet agrément a pour objectif de permettre à six associations membres de former une coalition sur le thème « Genre et santé ».

La PCNR a pour mission coordonner les travaux et rassembler les diverses associations membres autour de la thématique choisie. Pour ce faire, elle a engagé Charlotte Verdin, une de ses membres en juillet. Vous pouvez lui adresser toute demande en lien avec les projets de la coalition via la boîte mail dédiée coalition@naissancerespectee.be.

Outre la PCNR, les associations membres de la coalition sont les suivantes :

  • le CERE (Centre d’Expertise et de Ressources pour l’Enfance), centre d’éducation permanente et de recherche dans le domaine de l’enfance (0-18 ans), qui vise à promouvoir la dignité et l’égalité des enfants. https://www.cere-asbl.be
  • la Fédération des Centres Pluralistes de Planning Familial (FCPPF), qui représente 26 centres de planning familial affiliés sur le territoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles et produit des outils pédagogiques et/ou de services en lien avec l’EVRAS (Éducation à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle). https://fcppf.be
  • Femmes de Droit, une association belge de soutien et de promotion des droits des femmes https://femmesdedroit.be
  • le GAMS Belgique (Groupe pour l’Abolition des Mutilations sexuelles Féminines), créé en 1996 par Khadidiatou Diallo afin de lutter pour l’abolition des mutilations génitales féminines (MGF) en Belgique et dans le reste du monde. https://gams.be
  • le Vrouwenraad, branche néerlandophone du Conseil national des femmes belges (CNFB), ou Nationale Vrouwenraad van Belgïe, créé en 1905. C’est une organisation coupole qui regroupe diverses associations féministes. https://vrouwenraad.be/

Six autres coalitions ont été financées pour 2024-2028 afin de travailler sur les questions de genre en lien avec les thématiques suivantes : migration, justice, indépendance socio-économique et égalité des genres.

D’autres missions ont été confiées au secteur associatif par l’Institut pour l’Égalité des femmes et des hommes, parmi lesquelles : 

  • la conservation et la valorisation des archives de l’histoire des femmes et de la politique de l’égalité des genres en Belgique (Centre d’archives et de recherche sur l’histoire des femmes asbl/ Archief-en Onderzoekcentrum voor vrouwengeschiedenis vzw), 
  • la documentation dans le domaine de l’égalité des genres (RoSa vzw et l’Université des Femmes),
  • le réseautage et de dissémination d’informations dans le domaine des études de genre (Sophia asbl/vzw),
  • le lieu de rencontre, de rassemblement et de soutien aux organisations oeuvrant pour l’égalité des genres (Amazone asbl/vzw).

Lettre conjointe à la Commission européenne

La Plateforme citoyenne pour une naissance respectée s’est associée à un courrier adressé à la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, ce 23 octobre.

Co-signé par de nombreuses organisations de la société civile, des professionnels de santé et des membres du monde académique, la lettre exhorte la Commission à adopter urgemment la recommandation européenne sur la prévention des pratiques préjudiciables à l’égard des femmes et des filles. Elle rappelle à cet égard les engagements pris dans le cadre de la Stratégie en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes et la Stratégie d’égalité LGBTIQ pour la période 2020-2025.

Les quelques 80 signataires demandent notamment à la Commission européenne de s’assurer que la Recommandation contienne des conseils aux états membres en matière de lutte contre les violences gynécologiques et obstétricales. Ils soulignent le contenu des récents rapports indépendants commandés par la Commission européenne et le Parlement européen sur le sujet, tant en ce qui concerne la généralisation des VGO à travers l’Europe que les conséquences de ces pratiques sur la santé physique et mentale des femmes.

Nous vous invitons à prendre connaissance du courrier dans sa totalité ici.

Adoption par le Sénat du rapport sur les VGO

Ce vendredi 2 février, le Sénat a adopté à l’unanimité le Rapport d’information concernant le droit à l’autodétermination corporelle et la lutte contre les violences obstétricales. Il aura fallu 3 années de travail, dont 2 années d’auditions pour aboutir à ce vote. La Plateforme avait ainsi été auditionnée, aux côtés d’expert·es et professionnel·les de la santé ainsi que d’autres associations de terrain.

En juin 2023 pourtant, une première version du rapport, bien qu’adoptée en Commission, se voyait bloquée en plénière suite à des critiques adressées par l’association flamande d’obstétrique et de gynécologie (VVOG) dans un courrier aux sénateurs. La Plateforme citoyenne pour une naissance respectée s’était d’ailleurs insurgée contre le report en Commission à travers un carte blanche publiée dans la foulée.

Après amendements, le rapport est donc désormais adopté par le Sénat.

Ce rapport liste plus de 90 recommandations couvrant les différents aspects de la problématique :

  • la définition et la documentation des violences gynécologiques et obstétricales,
  • la transparence,
  • l’information et la sensibilisation,
  • l’évolution du cadre normatif,
  • l’amélioration des voies de recours et de dépôt de plaintes,
  • l’organisation et le financement,
  • les pratiques de soins,
  • la lutte contre la discrimination et le soutien des groupes vulnérables
  • la formation.

La Plateforme se réjouit évidemment de voir repris sous divers points du rapport les revendications qu’elle porte depuis sa création :

  • une information systématique et complète sur l’accouchement,
  • une transparence des pratiques hospitalières et extra-hospitalières,
  • une prévention des interventions médicales non justifiées,
  • un renforcement des compétences et de la complémentarité des différent.es professionnel.les de la naissance.

Vous pouvez consulter le rapport ici.

Réponse à l’article de Vincent Liévin du 29 novembre 2023 dans Le Spécialiste

Fact News
La plateforme citoyenne pour une naissance respectée (PNCR), asbl qui a commandité l’étude « Accoucher en Belgique francophone avant et pendant le COVID » publiée en 2021, vient de prendre connaissance de l’article du 29 novembre 2023 intitulé « Violences obstétricales: « Nous sommes écoutés, mais pas entendus ». Cet article relate des propos du Professeur Pierre Bernard, président du Collège Royal des Gynécologues Obstétriciens de Langue Française de Belgique (CRGOLFB). 

L’étude susmentionnée de la PCNR y est complètement discréditée ; nous avons pu lire que notre étude était « pseudo-scientifique », « biaisée », « sans méthodologie correcte » et que nous propagions ainsi des « fake news ».

Nous aimerions demander au Prof. Pierre Bernard s’il a pris la peine de lire le rapport complet de l’étude (137 pages qui décrivent en détail la méthodologie et les résultats de l’étude) auprès de plus de 4.200 femmes. Nous invitons tous les lecteurs de cet article à lire ce rapport détaillé.

La PCNR tient à rappeler la rigueur méthodologique avec laquelle cette étude a été réalisée :

  • Une chercheuse indépendante et expérimentée (statisticienne pour le GOPA Luxembourg et chargée d’étude au LISER (Luxembourg Institute of Socio-Economic Research) a été recrutée pour cette recherche (afin, justement, d’éviter les biais).
  • Un comité scientifique a été mis sur pied, incluant plusieurs chercheuses de l’ULB  ainsi que des professionnelles de l’obstétrique.
  • L’enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire en ligne et s’est déroulée du 4 juin 2021 au 18 juillet 2021. Le public visé par l’enquête concernait toutes les femmes ayant accouché à Bruxelles ou en Wallonie entre le 1er janvier 2019 et le 18 juillet 2021. Ce champ d’enquête nous a permis d’obtenir un large panel de plus de 4200 femmes afin d’effectuer des comparaisons entre les périodes avant et pendant le covid. Nous n’avons pas voulu remonter avant 2019 afin d’éviter les biais de mémoire.
  • Le questionnaire a été diffusé sous le nom « Accoucher à Bruxelles et en Wallonie avant et pendant le COVID ». Cet intitulé neutre a été choisi afin de  favoriser la participation de toutes les femmes, quelles que soient les conditions de leur grossesse et de leur accouchement. Une attention particulière a donc été prêtée à l’intitulé pour ne pas influencer les femmes ayant vécu des violences obstétricales à répondre davantage que les autres femmes à l’enquête. Nous avons ainsi limité le biais de sélection.
  • L’enquête a été relayée par la Ligue des familles, l’Office de la Naissance et de l’Enfance (ONE), la Ligue des Usagers des Soins de Santé (LUSS), le Guide Social, Yapaka.be, Le Vif, La World Association for Infant Mental Health belgo-luxembourgeoise, les associations et professionnels de la Santé mentale à Bruxelles et en Wallonie, des lieux d’accueil parents-bébés. Ces organismes sont pluralistes et ont été choisis pour éviter un biais de sélection.
  • Notre questionnaire a été construit sur base du questionnaire de l’OMS IMAgiNE EURO Study group, administré à la même période; il a été pré testé avant sa diffusion publique.
  • 5983 femmes ont souhaité participer à l’étude et ont démarré le questionnaire et 4226 femmes répondaient aux critères d’inclusion de l’étude (18 ans ou plus, accouchement à Bruxelles ou en Wallonie entre le 1 er janvier 2019 et le 18 juillet 2021). Le contrôle qualité et le respect des critères d’inclusion ont été strictement observés.
  • Nous avons comparé les caractéristiques de notre échantillon avec les caractéristiques de l’ensemble des femmes qui accouchent à Bruxelles et en Wallonie à partir du CEpiP. Nous avons la même répartition des modes d’accouchement. La différence portait sur le niveau d’étude qui était plus élevé dans l’échantillon de la plateforme, ce qui peut s’expliquer par le fait que le questionnaire était seulement en français et nécessitait des facilités numériques.
  • Nous avons obtenu des résultats similaires aux autres études européennes telles que nous avons pu le voir lors de la journée d’étude SAAGE « Obstetric Violence: Towards New Understanding and Responses » du 6 novembre 2023 à Bruxelles, durant laquelle nous sommes intervenues. Ainsi, une étude via un questionnaire en ligne a été réalisée au Hollande en 2020, pour recueillir les expériences des femmes ayant accouché. Cette étude hollandaise, qui a analysé plus de 12.000 questionnaires, conclut que 36,3% des femmes ayant accouché ont fait l’expérience de soins non respectueux ou de violence.

Toutes les études ont des biais : ils ont été minimisés avec la méthodologie susmentionnée, n’ont jamais été dissimulés et ont été mentionnés lors de chaque présentation publique de l’étude. Cette étude est la première réalisée en Belgique ; elle a été réalisée avec peu de moyens mais sur une base méthodologique solide et cela se confirme par ses résultats qui sont similaires aux autres études européennes.  

Dans les conclusions de l’étude, la plateforme a recommandé que le SPF santé publique lance une étude de grande envergure en Belgique. Nous invitons le Collège Royal des Gynécologues Obstétriciens de Langue Française de Belgique (CRGOLFB) à soutenir cette recommandation et à participer à la prochaine enquête qui, espérons-le, sera menée au niveau national.

Participation au panel du séminaire SAAGE

6 novembre 2023

Ce lundi 6 novembre, la Plateforme avait l’honneur de participer au séminaire « Obstetric Violence: Towards new understanding and response », organisé par le réseau SAAGE à Bruxelles.

Le SAAGE est un réseau d’experts européens chargés de fournir à la Commission Européenne des conseils scientifiques indépendants concernant les questions d’égalité entre hommes et femmes. Dans ce cadre, il réalise notamment une étude sur le sujet de la violence obstétrique dans les Etats membres de l’Union Européenne. L’objectif est de contribuer à une meilleure compréhension du phénomène.

Le réseau SAAGE organisait ainsi, ce 6 novembre, un séminaire intitulé « Obstetric Violence: Towards new understanding and response ».

La Plateforme citoyenne pour une naissance respectée a été invitée à s’y exprimer, après un panel scientifique composé de Patrizia Quattrocchi, Virginie Rozée, Marit van der Pijl, Barbara Holubova et Stella Villarmea.

Le séminaire visait à :

  • partager et approfondir les connaissance et la compréhension du problème des violences obstétricales et des politiques et pratiques nécessaires à leur élimination,
  • stimuler les idées pour proposer des réponses potentielles au niveau européen.

Le GIP a organisé une journée d’étude : Quand les patients nous poussent à sortir de nos guidelines…

Le 18 mars le GIP (Groupe interdisciplinaire-interuniversitaire de périnatalité ULB/UCL) a organisé une magnifique journée d’étude. L’équipe de la Plateforme était présente.

Au programme

  • L’approche philosophie : Ecouter deux logiques non nécessairement compatibles
  • L’approche juridique : Ce que dit le droit
  • L’approche médicale : Naviguer entre protocoles et respect des demandes & Difficultés dans le rapprochement des points de vue, souci de bienveillance obstétricale.

Avec l’analyse de 3 cas pratiques: violences obstétricales, accouchement à domicile non assisté et bébé lotus.

Une journée riche de réflexions et de remise en question tant sur soi-même qu’avec les autres, sur la relation des soignants avec les parents et au sein des équipes, sur les attentes des soignants, les désirs des parents, les droits des parents et ceux des soignants, l’application des protocoles ou critères qui doivent être évalués à chaque situation individuelle, une balance bénéfices/risques toujours réfléchie au plus juste et l’importance et nécessité d’un consentement éclairé.

Nous retiendrons un nouveau mantra !

Et surtout cette magnifique conclusion :

N’oublions pas les priorités du soin à l’heure où des maternités sont bombardées.

Mais l’expression des usagères est une invitation salutaire à nous améliorer par le dialogue transdisciplinaire.

D’autres y réfléchissent dans le monde.

Merci aux organisateurs.ices pour cette journée de recul et de remise en perceptive. Plus d’information ici :

http://www.gip-perinatalite.be/actualite.php

Le programme de la journée


Féminisme, antiracisme et écologie : Regards sur les violences gynécologiques et obstétricales.

Le 16 mars dans le cadre des Midi d’Etopia, nous avons été invitées à participer à une conférence. En effet, notre étude continue de faire parler d’elle et permet d’aborder le sujet des violences gynécologiques et obstétricales sous des angles différents. Un aspect moins connu de ce phénomène, c’est qu’il peut voir s’y superposer le racisme et le sexisme.
Pour cette conférence, plusieurs invités se sont croisés :

– Marie-Hélène Lahaye, juriste, féministe et autrice de « Accouchement : les femmes méritent mieux »;
– Florence Guiot, présidente de la Plateforme pour une naissance respectée;
– Aissatou Diallo, étudiante infirmière et membre de la Plateforme.

Dans un premier temps, l’historique de l’émergence de cette question dans le débat public a été présenté par Marie-Hélène Lahaye. Dans un deuxième temps, Florence Guiot a présenté l’étude récente de la plateforme. Ensuite, Aissatou Diallo est venue témoigner de son expérience personnelle.

Pour terminer, la discussion serait lancée par Catherine Donner, gynécologue à l’ULB. De nombreux échanges de réflexions et de questions ont eu lieu. C’était un temps très riche pour mieux comprendre la complexité de cette situation. Merci à Etopia et à Sophie WUSTEFELD d’avoir invité la Plateforme.

Port du masque pendant l’accouchement, où en sommes-nous?

En novembre, nous avons publié un article reprenant les protocoles concernant le port du masque à l’accouchement pour les maternités wallonnes et bruxelloises. Ces protocoles nous avaient été communiqués par téléphone. Suite à cela, nous avons été surpris de réaliser qu’il y avait parfois un écart entre la théorie et la pratique…

Il semblerait aussi que cet article ait amené une remise en question au sein des équipes de soignants concernant leurs pratiques. Nous avons donc invité les maternités à nous communiquer leurs protocoles, de manière plus formelle. 

Les impacts de notre article :

Dans le monde entier, depuis des mois, les témoignages alarmants de milliers de femmes se sont multipliés. Les recherches d’alternatives et de solutions sont apparues comme des évidences pour retrouver les droits perdus depuis le début de cette crise sanitaire.

#stopauxaccouchementsmasquees démontre bien une chose : nous sommes, une fois de plus, face à une violence obstétricale. 

Rappelons les recommandations liées au port du masque :

  • De l’Organisation mondiale de la santé (OMS) :
    Il ne faut PAS porter de masque quand on fait de l’exercice, car les masques peuvent réduire l’aisance respiratoire.
    La transpiration peut entraîner une humidification plus rapide du masque, rendant la respiration plus difficile et favorisant la croissance des micro-organismes. (voir site de l’OMS)
  • Du Collège des Gynécologues et Obstétriciens américain (ACOG) destiné aux femmes porteuses du Covid
    Quand vous êtes à l’hôpital ou en maison de naissance, vous devez porter un masque si vous avez le COVID-19. Mais lorsque vous poussez pendant le travail, le port d’un masque peut être difficile. Pour cette raison, votre équipe soignante doit porter des masques ou tout autre équipement respiratoire protecteur. Ils peuvent également prendre d’autres mesures pour réduire le risque de propagation du virus, y compris le port de lunettes ou d’un écran facial. (voir texte original ici)
  • Du Collège des Sages-Femmes au Royaume-Uni
    Le Collège des Sages-Femmes britanniques est encore plus clair : « Les femmes en travail ne devraient pas être invitées à porter des masques ou toute forme de couverture du visage. » (voir recommandations complètes ici)

Des appels à l’aide

Beaucoup de femmes ont contacté la Plateforme pour avoir un appui, une aide, qui leur permettrai d’accoucher sans masque dans leur maternité qui malheureusement l’impose.
Voici donc quelques pistes de réflexions et d’actions afin de s’auto-défendre face au dictat du port du masque (ce qui peut être valable pour d’autres actes médicaux) :

  • Discuter avec l’équipe de soignants. Faire part de ses envies, ses peurs, ses angoisses. Vérifier si la théorie correspond à la réalité. 
  • Contacter le service de médiation de l’hôpital.
  • Demander à ce qu’un test rapide soit effectué (résultats en 1h) afin que le personnel s’équipe davantage en matériel de protection si les résultats sont positifs;
  • Amener des masques FFP2 au personnel, si nécessaire. 

Si ces alternatives ne fonctionnent pas:

  • Changer de maternité et en choisir une qui n’impose pas le masque (ou du moins, un minimum) 
  • Rester le plus possible seul avec l’accompagnant, afin de porter un minimum le masque (souvent demandé en présence des soignants).
  • Refuser tout simplement de le porter, vous sentir libre de l’enlever quand c’est nécessaire pour vous.

Rappel de la loi : 

Loi belge du 22 août 2002: entre autre “Droit au consentement libre et éclairé” 

Voici notre brochure : http://www.naissancerespectee.be/wp-content/uploads/2018/05/informez-vous-sur-vos-droits.pdf

Lorsqu’un professionnel impose le masque à une femme en travail et/ou pendant la poussée, il viole la loi.