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SOMMAIRE

Droits pendant la grossesse et l’accouchement

Depuis que le monde est monde, la grossesse, l’accouchement et la naissance d’un enfant constituent des évènements normaux et naturels. Il s’agit cependant d’une période de votre vie où vous aurez à prendre plusieurs décisions quant aux traitements et aux soins que vous recevrez. Ces décisions vous reviennent de plein droit (Les droits du patient, Loi du 22 août 2002).

Les événements liés à la naissance méritent de se vivre harmonieusement et vous avez le droit d’obtenir le soutien approprié (information, accompagnement, soins, etc.) pour vous aider à faire des choix éclairés. Si vous considérez que vos droits ne sont pas respectés, vous pouvez agir en fonction de vos besoins: faire appel à l’aide, vous entourer, témoigner, porter plainte, militer…

PENDANT VOTRE GROSSESSE, VOUS AVEZ LE DROIT...

  • D’être informée de façon satisfaisante sur le déroulement de votre grossesse, sur le travail, l’accouchement et l’allaitement. pas.
  • De choisir le ou la profession- nel·le qui vous suivra durant votre grossesse, que ce soit un médecin ou une sage-femme, et d’avoir la possibilité de changer de profession- nel·le, peu importe le moment de votre grossesse.
  • D’être informée sur les différents lieux de naissance (hôpital, maison de naissances, domicile), sur ce qui les caractérise (routines, règlements, taux et type d’interventions) et de les visiter.
  • D’être informée des limites et des effets indésirables des médicaments et interventions suggérés.
  • De refuser les médicaments et les traitements qui vous sont proposés.
  • D’obtenir de votre professionnel·le des informations sur les alternatives aux médicaments et aux interventions proposés.
  • D’être informée sur la possibilité pour vous d’avoir un accouchement vaginal même si vous avez déjà eu une césarienne (AVAC).
  • De demander, au besoin, l’avis d’un·e deuxième professionnel·le concernant une question qui vous préoccupe.

PENDANT LE TRAVAIL ET L’ACCOUCHEMENT, VOUS AVEZ LE DROIT...

  • De vivre le travail et la naissance de votre bébé à votre rythme et sans intervention que vous ne souhaitez
  • D’être accompagnée par une personne de votre choix au minimum pendant toute la durée du travail et de l’accouchement.
  • De refuser d’être examinée par des étudiant·e·s.
  • D’être informée des motifs et des effets, pour vous et votre bébé, de toutes les interventions (déclenchement, stimulation, forceps, épisiotomie, péridurale, calmant, monitorage continu, sérum, etc.) et de refuser celles que vous ne jugez pas pertinentes.
  • De boire et de manger en tout temps.
  • De pousser et d’accoucher dans la position qui vous convient le mieux.
  • De limiter le nombre de personnes présentes lors de la naissance de votre enfant (proches et intervenant·e·s).

APRÈS LA NAISSANCE DE VOTRE ENFANT, VOUS AVEZ LE DROIT...

  • D’avoir un contact peau à peau avec votre bébé et ce, dès sa naissance et de le garder dans vos bras le temps qu’il vous convient.
  • De connaître les raisons des examens et des interventions proposés pour votre enfant, de les refuser ou de les retarder (gouttes dans les yeux, injection de vitamine K, tests sanguins, etc.).
  • D’allaiter votre bébé à la demande ou de ne pas l’allaiter.
  • D’avoir à votre disposition une ressource et une aide adéquate pour vous aider à allaiter.
  • D’exiger de ne pas être dérangée, selon vos besoins de repos ou d’intimité, par les routines de l’établissement.
  • De  refuser les médicaments proposés si vous ne les jugez pas nécessaires.
  • De quitter l’établissement de santé dès que vous le souhaitez et ce, même si votre autorisation de sortie n’a pas été signé par un·e professionnel·le.
  • Si votre bébé doit être hospitalisé, de bénéficier de toute mesure facilitant votre présence constante auprès de lui (conditions minimales pendant votre séjour et poursuite de l’allaitement)

SI ON VOUS DIT QUE VOUS DEVEZ AVOIR UNE CÉSARIENNE, VOUS AVEZ LE DROIT...

  • De connaître les raisons médicales nécessitant une telle intervention, le degré d’urgence et les alternatives possibles.
  • D’être informée sur les différents types d’anesthésie disponibles et de choisir celui qui vous convient.
  • D’être accompagnée de votre conjoint ou d’une personne significative et ce, en tout temps.

Voici la brochure officielle du SPF qui explique de manière générique les droits du patient. 

Voici les différents formulaires qui permettent de désigner une personne de confiance et un représentant.

Droits pendant la grossesse et l’accouchement

En 2022, la plateforme a lancé une campagne médiatique sur les réseaux sociaux reprenant vos droits pendant la grossesse et l’accouchement.

J'accouche, je m'informe, je choisis

Le consentenent éclairé pendant l'accouchement

Choisir sa position pendant l'accouchement

Choisir son lieu d'accouchement

Choisir son accompagnant.e pour son accouchement

Boire et manger pendant l'accouchement

Comment écrire un projet de naissance ?

L’accès à des modes de prise en charge adaptés à chaque usagère dépend, en grande partie, de l’information dont elle dispose sur les différent·es professionnel·les de la naissance susceptibles de les accompagner (gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes) et des différents lieux où accoucher (maternité hospitalière, gîte intra-hospitalier, maison de naissance, domicile).

Tou·tes les jeunes doivent, dans le cadre de l’éducation sexuelle et affective, recevoir une information sur le déroulement d’un accouchement physiologique et sur les différentes possibilités d’accouchement, à l’hôpital, en maison de naissance, en plateau technique, à domicile.

Toutes les femmes doivent, dès la confirmation d’une grossesse et de leur volonté de la mener à terme, obtenir une information complète et objective sur les tous les choix disponibles de suivi de grossesse et d’accouchement, que le suivi soit assuré par un·e gynécologue, le/la médecin de famille et/ou une sage-femme, en fonction de son état de santé, de ses affinités et de son projet de naissance.

Dans ce sens, nous demandons aux responsables en éducation permanente, en promotion de la santé, à l’ONE et aux mutuelles:

Quelles questions poser à ses professionnels de santé?

L’accès à des modes de prise en charge adaptés à chaque usagère dépend, en grande partie, de l’information dont elle dispose sur les différent·es professionnel·les de la naissance susceptibles de les accompagner (gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes) et des différents lieux où accoucher (maternité hospitalière, gîte intra-hospitalier, maison de naissance, domicile).

Tou·tes les jeunes doivent, dans le cadre de l’éducation sexuelle et affective, recevoir une information sur le déroulement d’un accouchement physiologique et sur les différentes possibilités d’accouchement, à l’hôpital, en maison de naissance, en plateau technique, à domicile.

Toutes les femmes doivent, dès la confirmation d’une grossesse et de leur volonté de la mener à terme, obtenir une information complète et objective sur les tous les choix disponibles de suivi de grossesse et d’accouchement, que le suivi soit assuré par un·e gynécologue, le/la médecin de famille et/ou une sage-femme, en fonction de son état de santé, de ses affinités et de son projet de naissance.

Dans ce sens, nous demandons aux responsables en éducation permanente, en promotion de la santé, à l’ONE et aux mutuelles:

Questions à poser à son gyné

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Questions à poser à sa sage-femme

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Questions à poser à son kiné

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Questions à poser à son généraliste

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Quels sont les différents lieux d’accouchement?

En Wallonie et à Bruxelles, à peine 1% des femmes accouchent en maison de naissance ou à domicile. Pourtant 18% des femmes signalent ne pas souhaiter accoucher à l’hôpital. C’est un choix qu’elles ont le droit de faire selon leurs affinités et sur base d’une évaluation de risque mais encore faut-il qu’elles soient bien informées des différentes options qui s’offrent à elles…petit tour d’horizon.

En Wallonie et à Bruxelles, 98% des naissances (57197 précisément) ont lieu à l’hôpital. C’est donc l’histoire de la majorité des parents qui choisissent la sécurité avant tout. On y prône le risque zéro, quitte à médicaliser toutes les femmes pour n’en sauver finalement que quelque unes. Un discours qui rassure mais une réalité qui peut parfois être différente sur le terrain. En effet, le milieu hospitalier, médicalisé peut stresser. On se sent inévitablement moins confortable que chez soi. Il existe la possibilité d’être mise sous pression pour être déclenchée, rompre la poche des eaux ou prendre la péri pour accélérer les choses. Des actes qui peuvent déclencher une cascade d’interventions et qui peuvent être posés sans explication. On a alors l’impression de subir son accouchement et de ne pas en être véritablement acteur. Ces dernières années les interrogations se font plus nombreuses et le débat sur les violences obstétricales est ouvert.

Plus d’info sur le site sage-femme.be, page « naissance ».

 

L’accouchement a lieu à l’hôpital mais le décor se rapproche de celui de la maison. Le suivi est encadrant mais pas trop médicalisé, avec des sages-femmes qui sont deux au moment de la sortie du bébé. En cas de pépin, le gynéco est rappelable et les parents sont transférés à la maternité classique où ils peuvent être rapidement pris en charge médicalement. Il n’en existe que trois pour l’instant en Belgique :

  • Gite de naissance Le Cocon à Érasme (Anderlecht)
  • Physialis au CHU Brugmann
  • le Nid à Sainte-Elisabeth à Namur

Plus d’info sur le site sage-femme.be, « page naissance ».

 

Comme les gîtes de naissance sont rares en Belgique, certains hôpitaux mettent leurs salles d’accouchement à disposition pour que les parents viennent accoucher avec leur sage- femme ou gyneco. Cette option leur permet d’être accompagnés par la même personne tout au long de leur grossesse et le jour de l’accouchement et de prioriser plutôt un accouchement naturel tout en gardant un cadre hospitalier.

Les sages-femmes indépendantes qui accompagnent des accouchement en plateau technique dans les hôpitaux: quelques pistes à Bruxelles Amala Espace Naissance , Zwanger in Brussel , Baby NovaAu fil de la naissance, Eclore , etc.

Plus d’info sur le site sage-femme.be, page « naissance ».

 

Certains parents choisissent de privilégier l’accouchement naturel dans une structure plus familiale et chaleureuse, non médicalisée, entièrement gérée par des sages-femmes. Celles- ci leur offrent un accompagnement global personnalisé tout au long de leur voyage. Contrairement aux gîtes de naissances, elles ne font pas partie d’une clinique. 

A Bruxelles

Maison de naissance Éclore (Uccle) et Pass-ages (Forest)

En dehors de Bruxelles

L’Arche de Noé (Namur) , La Bulle (Feluy), Clinisoin à La Louvière
Goedgeboren, Eden geboortecentrum (Pepingen) Geborgen geboorte 

Plus d’info sur le site sage-femme.be, page « naissance ».

 

Les femmes ont besoin d’accoucher dans un lieu où elles se sentent en sécurité. Dès lors pour certaines, quel meilleur endroit que d’accoucher chez elles, en toute intimité. Cette formule leur permet aussi d’être entièrement respectées dans leurs choix et leur autonomie et d’intégrer, pourquoi pas, leur famille à cette expérience. Elles sont suivies pour ce faire par la ou les même.s sages-femmes tous les mois puis toutes les semaines (à partir de 36SA) pendant leur grossesse, ce qui établira une relation de confiance pour le jour j. Les lieux sont repérés à l’avance et l’endroit doit être accessible et proche d’un hôpital en cas de transfert.

Plus d’info sur le site sage-femme.be, page « naissance ».

 

De nombreuses études montrent qu’au niveau international, si elles sont accompagnées de sages-femmes, les mamans ne sont pas plus en danger si elles accouchent en dehors de l’hôpital. C’est la raison pour laquelle, pour pouvoir accoucher en maison de naissance ou à la maison, les grossesses ne peuvent présenter le moindre risque de complications. Les conditions sont très strictes : pas de bébé en siège ou en transverse, pas de pathologie pendant la grossesse, pas de jumeaux ni d’antécédent de césarienne et l’accouchement ne peut avoir lieu avant 37 semaines ou après 42semaines. On privilégiera aussi les mamans multipares qui représentent moins de risque de transfert. En cas d’urgence justement, la maman est transférée dans l’hôpital le plus proche. Mais en réalité, les transferts opérés se font souvent par pure sécurité et pour des cas non urgents.

En fin de compte peu importe le lieu d’accouchement, du moment que ce choix puisse être fait de manière éclairé. « Un accouchement peut être comparé à un voyage. Vous connaissez l’arrivée, le bébé. Mais l’inconnu reste de mise quant au moyen de transport que vous choisirez », Vanessa Wittvrouw, présidente de l’Union professionnelle des sages-femmes de Belgique

Type d’accompagnement

L’accès à des modes de prise en charge adaptés à chaque usagère dépend, en grande partie, de l’information dont elle dispose sur les différent·es professionnel·les de la naissance susceptibles de les accompagner (gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes) et des différents lieux où accoucher (maternité hospitalière, gîte intra-hospitalier, maison de naissance, domicile).

Tou·tes les jeunes doivent, dans le cadre de l’éducation sexuelle et affective, recevoir une information sur le déroulement d’un accouchement physiologique et sur les différentes possibilités d’accouchement, à l’hôpital, en maison de naissance, en plateau technique, à domicile.

Toutes les femmes doivent, dès la confirmation d’une grossesse et de leur volonté de la mener à terme, obtenir une information complète et objective sur les tous les choix disponibles de suivi de grossesse et d’accouchement, que le suivi soit assuré par un·e gynécologue, le/la médecin de famille et/ou une sage-femme, en fonction de son état de santé, de ses affinités et de son projet de naissance.

Dans ce sens, nous demandons aux responsables en éducation permanente, en promotion de la santé, à l’ONE et aux mutuelles:

Combien ça coûte?

L’accès à des modes de prise en charge adaptés à chaque usagère dépend, en grande partie, de l’information dont elle dispose sur les différent·es professionnel·les de la naissance susceptibles de les accompagner (gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes) et des différents lieux où accoucher (maternité hospitalière, gîte intra-hospitalier, maison de naissance, domicile).

Tou·tes les jeunes doivent, dans le cadre de l’éducation sexuelle et affective, recevoir une information sur le déroulement d’un accouchement physiologique et sur les différentes possibilités d’accouchement, à l’hôpital, en maison de naissance, en plateau technique, à domicile.

Toutes les femmes doivent, dès la confirmation d’une grossesse et de leur volonté de la mener à terme, obtenir une information complète et objective sur les tous les choix disponibles de suivi de grossesse et d’accouchement, que le suivi soit assuré par un·e gynécologue, le/la médecin de famille et/ou une sage-femme, en fonction de son état de santé, de ses affinités et de son projet de naissance.

Dans ce sens, nous demandons aux responsables en éducation permanente, en promotion de la santé, à l’ONE et aux mutuelles: