Plateforme citoyenne pour une naissance respectée
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Voici les quatres revendications de la Plateforme citoyenne pour une naissance respectée.
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1. Une information systématique et complète sur l’accouchement.
L’accès à des modes de prise en charge adaptés à chaque usagère dépend, en grande partie, de l’information dont elle dispose sur les différent·es professionnel·les de la naissance susceptibles de les accompagner (gynécologues, médecins généralistes et sages-femmes) et des différents lieux où accoucher (maternité hospitalière, gîte intra-hospitalier, maison de naissance, domicile).
Tou·tes les jeunes doivent, dans le cadre de l’éducation sexuelle et affective, recevoir une information sur le déroulement d’un accouchement physiologique et sur les différentes possibilités d’accouchement, à l’hôpital, en maison de naissance, en plateau technique, à domicile.
Toutes les femmes doivent, dès la confirmation d’une grossesse et de leur volonté de la mener à terme, obtenir une information complète et objective sur les tous les choix disponibles de suivi de grossesse et d’accouchement, que le suivi soit assuré par un·e gynécologue, le/la médecin de famille et/ou une sage-femme, en fonction de son état de santé, de ses affinités et de son projet de naissance.
Dans ce sens, nous demandons aux responsables en éducation permanente, en promotion de la santé, à l’ONE et aux mutuelles:
- d’informer objectivement et systématiquement toutes les femmes enceintes, dès la confirmation d’une grossesse qu’elles désirent mener à terme, sur les différentes possibilités qui s’offrent à elles pour le suivi prénatal (sages-femmes hospitalières ou libérales, gynécologues et médecins généralistes) et pour le type de lieu d’accouchement en Belgique (maternité, maison de naissance, domicile)
- d’apporter une attention particulière aux femmes enceintes en situation d’exil ne maîtrisant pas une des langues nationales et aux femmes en grande précarité qui sont souvent les moins informées de leurs droits et les plus vulnérables (recours à un traducteur, dépliants explicatifs en plusieurs langues,…).
- de mettre en place une permanence téléphonique tenue par des professionnels pour répondre de manière objective aux questions des parents sur le suivi de la grossesse et l’accouchement.
- d’inclure dans les animations EVRAS dans les écoles (Education à la vie relationnelle, affective et sexuelle) des contenus relatifs à ces différentes possibilités et au déroulement d’un accouchement physiologique.
2. Une transparence des pratiques hospitalières et extra-hospitalières
- Une prestation de services de qualité : “Chaque patient reçoit au vu de ses besoins, les meilleurs soins possibles en fonction des connaissances médicales et de la technologie disponible. Les prestations sont dispensées dans le respect de la dignité humaine et de l’autonomie du patient, sans la moindre discrimination fondée sur la classe sociale, l’orientation sexuelle ou la conviction philosophique.”
- Le consentement à toute intervention : tout acte médical doit recueillir le consentement du patient. Ce qui veut dire : informer de la situation médicale, des dangers qu’elle représente, expliquer la/les solutions proposées (avantages et inconvénients), laisser le choix, envisager des alternatives éventuelles… Dans le cas où la patiente n’est plus en capacité de décider ou en cas d’urgence extrême, la personne de confiance qu’elle aura désignée (parent, ami,…) est informée du suivi.
- Un accompagnement centré sur la femme qui la remet en position d’actrice capable de décider pour elle et son enfant : c’est la femme qui accouche avec ses ressources et celles de son enfant.
- La reconnaissance de l’existence de la violence obstétricale en Belgique
- La création d’un groupe de travail fédéral incluant associations professionnelles, représentants du Ministère de la santé et usagers sur les meilleures façons de prévenir cette violence obstétricale.
- La reconnaissance du terme de la grossesse par les gynécologues à 41 semaines d’aménorrhée (à l’instar de la France) au lieu de 40 SA afin d’éviter les déclenchements inutiles sur des grossesses non menées à terme.
3. Une prévention des interventions médicales non justifiées
Les interventions médicales inutiles ou de routine pratiquées sans le consentement éclairé de la patiente (telles que les touchers vaginaux systématiques, une accélération artificielle du travail, une position d’accouchement inconfortable, une épisiotomie non indispensable…) qui sont pratiquées sur les femmes durant leur grossesse et leur accouchement doivent être reconnues comme des violences obstétricales. Des actions doivent être menées pour les prévenir.
Toute structure d’accompagnement des naissances, que celles-ci soient ou non médicalisées, doit veiller à préserver et valoriser le sentiment de compétence des femmes comme mères, leur compétence fondamentale à mettre leur enfant au monde et à en prendre soin d’une manière appropriée. Ce vécu positif a en effet un impact déterminant sur la santé physique et psychique des femmes et sur la qualité de l’attachement mère-enfant tout au long de la vie. Ce sentiment de compétence est nourri par le fait de se sentir respectée dans sa dignité d’être humain et d’adulte responsable et de jouir de ses droits tout au long de la grossesse, de l’accouchement et du post-partum.
- d’informer objectivement et systématiquement toutes les femmes enceintes, dès la confirmation d’une grossesse qu’elles désirent mener à terme, sur les différentes possibilités qui s’offrent à elles pour le suivi prénatal (sages-femmes hospitalières ou libérales, gynécologues et médecins généralistes) et pour le type de lieu d’accouchement en Belgique (maternité, maison de naissance, domicile)
- d’apporter une attention particulière aux femmes enceintes en situation d’exil ne maîtrisant pas une des langues nationales et aux femmes en grande précarité qui sont souvent les moins informées de leurs droits et les plus vulnérables (recours à un traducteur, dépliants explicatifs en plusieurs langues,…).
- de mettre en place une permanence téléphonique tenue par des professionnels pour répondre de manière objective aux questions des parents sur le suivi de la grossesse et l’accouchement.
- d’inclure dans les animations EVRAS dans les écoles (Education à la vie relationnelle, affective et sexuelle) des contenus relatifs à ces différentes possibilités et au déroulement d’un accouchement physiologique.
4. Un renforcement des compétences et de la complémentarité des différent·es professionnel·les de la naissance.
Lors d’une grossesse, différent·es professionnel·les de la naissance (gynécologues, médecins généralistes, sages-femmes, doulas, psychologues, kinésithérapeutes,…) accompagnent la future mère. Les besoins de la femme, de son/sa partenaire et de l’enfant doivent être au cœur des préoccupations de tou·tes les acteurs/trices concerné·es. Il faut améliorer les interactions, la collaboration et la reconnaissance mutuelle au sein des équipes périnatales afin d’assurer une véritable continuité de la prise en charge.
L’indispensable sécurité médicale est indissociable de la sécurité affective, essentielle à la mise en place des mécanismes naturels de l’accouchement.
Le cadre légal en Belgique et les régulations internationales de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et de la Confédération Internationale des sages-femmes (ICM) reconnaissent les compétences des sages-femmes pour l’accompagnement des accouchements eutociques en toute autonomie au sein des maternités et en-dehors de celles-ci. De nombreuses études européennes démontrent en effet qu’une femme enceinte sans complications pendant sa grossesse aura moins de risque d’avoir un déclenchement, une épisiotomie, une césarienne si elle est suivie et accompagnée par une sage-femme que par un·e gynécologue pour son accouchement.
Dans l’intérêt des femmes, de leur partenaire et de leurs enfants, la coopération et la reconnaissance mutuelle entre ces professionnel·les doivent être améliorées. L’accouchement physiologique, qui limite les interventions pouvant être une source de complications parfois graves, doit rester la référence parmi les femmes en bonne santé, c’est-à-dire dont la grossesse et le travail ne montrent pas d’indicateurs exigeant une intervention. La physiologie de la naissance n’est pas assez enseignée dans les écoles de médecine. La plupart des gynécologues belges n’ont pas vu de naissances physiologiques* au cours de leurs études car ils n’ont fait leur stage qu’en milieu hospitalier où le recours à l’ocytocine est banalisé pendant le travail. Les compétences des professionnel·les dans le domaine de la physiologie de la naissance devraient être renforcées. Les données scientifiques plaidant en faveur d’un respect de la physiologie sont nombreuses mais ne sont pas encore assez reconnues et mise en œuvre par les instances de santé publique. Respecter la physiologie, c’est pour les professionnels apprendre à s’effacer et à redonner confiance à la femme dans ses capacités à mettre au monde son enfant.
- Le renforcement des compétences des professionnel·les dans le domaine de la physiologie de la naissance (théorie dans le curriculum et stages dans des structures qui préservent la physiologie de la naissance)
- La prise en compte par les instances hospitalières des données scientifiques qui valident le respect de la physiologie et leur mise en œuvre comme la recommandation de l’OMS pour un accompagnement optimal des femmes en travail : « une sage-femme pour chaque femme en travail »
- D’assurer une continuité de soins efficace et respectueuse en cas de transfert des accouchements à domicile qui exigent d’être pris en charge par des équipes médicales hospitalières. Des études comparatives entre les USA et au Royaume-Uni démontrent que, dans les situations où les accouchements à domicile sont stigmatisés (comme aux USA) les transferts ont une tendance à être perçus comme un échec et se font dans un climat d’angoisse et méfiance réciproque provoquant des retards dans la prise en charge et ayant des conséquences néfastes dans les cas les plus délicats. Les sages-femmes qui exercent à domicile sont en demande au contraire d’un·e gynécologue de référence à qui elles pourraient demander un deuxième avis dans certaines situations.
Nos Actions au fil du temps
- Communiqué de presse
En janvier, rédaction d’un communiqué de presse suite à l’annonce du KCE de la fermeture 17 maternités. - Rencontre Cabinet de Christie Morréale
Le 28 janvier, Suite à l’annonce de fermeture de 17 maternités, les membres de la Plateforme rencontre le Cabinet de la ministre Christie Morréale, Ministre wallonne de la Santé et de l’Égalité des Chances. - « Table gynéco »
L’accouchement est politique ! Accoucher au temps du Covid, non merci ! Ce dimanche 20 septembre 2020, la Plateforme a organisé un événement à Woluwe Saint-Pierre.
L’objectif est :- d’interpeler les passant.e.s sur les conditions d’accouchement auxquelles les femmes sont soumises au temps du Covid.
- de faire un plaidoyer pour qu’une étude nationale pour mesurer l’étendue des violences obstétricales soit organisée en Belgique.
- d’inciter les prochains gouvernements à inscrire cette question dans leur agenda politique pour améliorer les conditions d’accouchement.
Elle a donné lieu à une bonne visibilité médiatique.
- Rencontre avec la Ministre Barbara Trachte
Le 4 juin, une réunion en visioconférence a eu lieu pour faire connaitre la PCNR et établir avec Barbara Trachte, Ministre-Présidente du Collège de la Commission communautaire française (COCOF), chargée de la Promotion de la Santé, de la Famille, un partenariat pour mettre en œuvre les revendications de la plateforme. - Rencontre de « Samen voor een Respectevole Geboorte »
Le 6 juillet rencontre pour présenter la plateforme et générer des collaborations pour partager nos revendications à tout le territoire belge. - Partenariat avec la LUSS (Ligue des Usagers des Services de Santé)
Le 17 septembre, une réunion a eu lieu pour renforcer le partenariat avec la Luss et exprimer nos attentes sur les mandats et relais de communication. Avant cela, la PCNR a participé au plaidoyer de la LUSS «la voix des patients » en juillet-août :- Visibiliser la réalité des accouchements en temps covid, transmission de nos témoignages
- réalisation d’une capsule vidéo
- Campagne photo
- Collaboration avec le KCE (Centre Fédéral d’Expertise des Soins de Santé)
Le 28 octobre, la Plateforme a participé à un atelier autour de l’implication des patient.es dans la recherche sur les politiques de soins de santé. Cela nous a permis de mieux faire connaitre la PCNR au KCE. - Fédération des Maisons Médicales
Le 1er décembre, présentation de la Plateforme à l’Intergroupe Namur-Charleroi de la Fédération des Maisons Médicales dans le but de faire connaître la Plateforme et ses revendications mais aussi d’expliquer les violences gynécologiques et obstétricales. - Candidature à «Génération Amazone»
Le 6 juin, nous avons déposé notre candidature à l’asbl Amazone, en vue de médiatiser la PCNR et d’élargir son réseau institutionnel. - Rencontre Ligue des familles
Le 4 septembre, une rencontre à eu lieu la Ligue des familles pour le soutien institutionnel à la pétition concernant le congé de paternité, mais aussi pour renforcer la dynamique de réseau et de partenariat. - Enquête téléphonique «protocole covid»
Une autre action importante accomplie par la PCNR concerne la perte des droits dans les salles d’accouchement. Depuis la fin du premier confinement, la PCNR dénonce des pratiques abusives et a commencé à récolter des témoignages. Certains sont accablants. Entre le 14 octobre et le 16 novembre, nous avons donc contacté par téléphone les maternités bruxelloises et wallonnes, en nous faisant passer pour des femmes enceintes désirant connaitre les procédures liées au Covid, notamment pour les tests, le port du masque et la présence du.de la conjoint.e.
- Communiqué de presse
Le 25 mai, la Plateforme a organisé un événement en interpellant les passants bruxellois et en les invitant à se placer sur la table gynécologique pour un examen. Cet évènement « l’accouchement est politique », a été relayé par la presse en ligne et dans le journal télévisé. Nous avons réalisé une capsule vidéo de cette journée. - Rédaction d’un mémorandum politique
En mai, à l’occasion des élections régionales, fédérales et européennes, la Plateforme a réalisé un mémorandum politique et l’a diffusé en ligne.
http://www.naissancerespectee.be/wp-content/uploads/2019/05/Memorandum_PCNR_V1.pdf - Rapport ONU
La plateforme a réalisé un rapport suite à l’appel à contribution de l’ONU « Mistreatment and violence against women during reproductive health care with a focus on childbirth » - Rencontre Femmes prévoyantes socialistes
Le 27 mars, les FPS ont réorganisé leur colloque sur les violences obstétricales. La plateforme était présente. - Ligue des usagers de soins de santé
En janvier, notre demande d’adhésion à la LUSS a été approuvée. La LUSS est la fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé. Elle œuvre pour l’accès à des soins de santé de qualité pour tous et valorise la participation des usagers aux politiques de santé.
En mars, nous avons participé à Journée Droit du patient organisé par la LUSS.
En octobre, des membres de la Plateforme ont participé aux formations de la LUSS sur les mandats politiques. - Grève générale des femmes du 8 mars
La Plateforme a tenu un atelier dans une tente «les violences faites aux femmes»
- Carte blanche
Le 15/02/18, une carte blanche « À quand la carte des maternités avec les taux d’épisiotomie et de césarienne ? » a été publié dans La Libre pour demander les chiffres des maternités en Belgique, à l’image de ce qui a été fait en France. - Rapport Alternatif Convention Istanbul
Participation au rapport alternatif de la convention d’Istanbul – « Ensemble contre les violences faites aux femmes » Nous avons relayé des témoignages de violences obstétricales. Il a été très difficile d’obtenir des témoignages pour constituer un dossier. - Ligue des usagers de soins de santé
La LUSS est la fédération francophone des associations de patients et de proches et le porte-parole des usagers des services de santé. Elle œuvre pour l’accès à des soins de santé de qualité pour tous et valorise la participation des usagers aux politiques de santé. En octobre, nous avons introduit une demande d’adhésion à la LUSS. - Rencontre Femmes prévoyantes socialistes
Suite à l’organisation du colloque sur les violences obstétricales par les Femmes prévoyantes socialistes, une rencontre a eu lieu pour créer du réseau institutionnel.
- Mirabal
Le 25 novembre, appel à la manifestation féministe nationale contre les violences faites aux femmes et soutient à Mirabal. Plusieurs membres de la plateforme ont participé à la marche. - Biennale «Ensemble pour la santé»
Le 1er et 2 décembre, la Plateforme a participé à la biennale organisée par la Plateforme d’action Santé et Solidarité. Rassemblement inédit de 30 ONG belges à Bruxelles - Rapport alternatif à la convention d’Istanbul
Participation aux réunions pour la préparation d’un rapport alternatif sur la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, dite Convention d’Istanbul. La proposition d’y inclure les violences gynécologiques et obstétricales a été bien accueillie. La plateforme s’est prononcée positivement quant à l’adhésion à la coalition qui sera à l’origine de ce rapport. Cela implique d’y apporter des données concernant les violences obstétricales (en 2018).
- Organisation de la soirée «synthèse des soirées citoyennes autour de la naissance»
La Plateforme pour une Naissance Respectée a organisé, en 2015, cinq soirées citoyennes en Wallonie et en 2016 une à Bruxelles. Un gros travail préparatoire a été réalisé pour collecter et synthétiser les réflexions des 6 soirées citoyennes. Il a fallu déterminer une méthodologie autant pour la synthèse que pour l’animation.
Lors de chacune, les participants ont échangé, construit, discuté à partir de nos 4 revendications. Les soirées avaient pour objectif de présenter la Plateforme notamment en mobilisant autour des enjeux de la naissance dans une démarche citoyenne ; en enrichissant les4 revendications et argumentaires grâce aux débats qui ont eu lieu lors de ces soirées ; en construisant des alliances stratégiques autour de 4 revendications fondamentales et en dégageant des perspectives d’actions concrètes.Lors des soirées de synthèse, les participants ont pris connaissance des idées proposées lors des soirées et l’ensemble du public a déterminé un ordre d’importance pour choisir les actions à mener pour de la Plateforme.
Une soirée a eu lieu à Bruxelles le 19 mai et a rassemblé 25 personnes et une autre soirée a eu lieu à Namur et a rassemblé 39 personnes. - Réaction à l’article sur l’accouchement dans l’eau
La Plateforme pour une Naissance respectée a écrit une carte blanche pour s’insurger contre la manière emprunte de désinformation et de sexisme dont Le Soir a traité l’accouchement dans l’eau ce lundi 23 mai. Cette carte blanche a été adressée à Catherine Fonck et à l’éditeur responsable du Soir. Madame Catherine Fonck nous a répondu. Nous n’avons pas obtenu de réponse du Soir. - Participation à l’Université d’été de Vie Féminine
Entre le 4 et 6 juillet, deux membres de la Plateforme ont animé un atelier.
- Organisation des soirées citoyennes autour de la naissance
En 2015, cinq soirées citoyennes ont été organisées en Wallonie. Elles ont rassemblé 42 personnes à Liège, 37 à Louvain La-Neuve, 20 à Namur, 85 à Mons, 10 à Marche en Famenne. Lors de chacune, la Plateforme s’est associée avec des partenaires de terrain pour l’organisation et la promotion. Un travail de recherche a été mené pour déterminer une méthodologie d’atelier qui permettait d’être reproductible et qui permettait une implication forte du public tout en favorisant l’émergence de pistes concrètes. Les soirées avaient pour objectif de présenter la Plateforme notamment en mobilisant autour des enjeux de la naissance dans une démarche citoyenne ; en enrichissant les4 revendications et argumentaires grâce aux débats qui ont eu lieu lors de ces soirées ; en construisant des alliances stratégiques autour de 4 revendications fondamentales et en dégageant des perspectives d’actions concrètes.Une soirée devait avoir lieu à Bruxelles, suite à l’actualité, elle a été reportée en 2016.
- Rencontre avec Maxime Prévot
Le 28 février, trois membres de la Plateforme rencontraient le Cabinet de Maxime Prévot Ministre wallon de la santé pour présenter la Plateforme, ses revendications. Nous avons abordé des points de notre argumentaire notamment pour les questions des animations EVRAS qui relevaient de sa compétence. Nous avons reçu un accueil favorable sans pour autant obtenir des engagements spécifiques. - Belgium Midwives Association 3 mars
Le 3 mars, un membre de la Plateforme assistait à la réunion du Belgium Midwives Association pour présenter la Plateforme, les missions, les 4 revendications. L’objectif majeur était de nous faire connaître et de construire un partenariat. - Contact cabinet Maggie De Block
Plusieurs contacts ont été pris pour rencontrer le cabinet de Maggie De Block. Nous n’avons pas reçu de réponse favorable de sa part. - Communiqué de presse sur le raccourcissement du séjour en maternité
En mai, nous avons adressé une Lettre ouverte à Madame la ministre Maggie De Block «Réduction du séjour à la maternité : écoutez les parents !»En juin, la Plateforme a diffusé un communiqué de presse suite à l’annonce de la réduction du séjour en maternité pour se placer du côté des parents et de leurs besoins.
- Interpellations parlementaires
En octobre, Muriel Gerkens et Matthieu Daele ont adressé des questions parlementaires à Maggie de Block et à Rudy Demotte concernant l’accès aux informations sur les actes médicaux lors de l’accouchement. Ces questions ont été suggérées aux parlementaires par la Plateforme et son réseau.
- Rédaction de nos 4 revendications et de notre argumentaire
Un travail important a été réalisé pour définir nos 4 revendications. Cette réflexion a été l’occasion de définir le champ d’action et les valeurs qui oriente le travail de la Plateforme. Ce fut l’occasion de réunir les points de vue des usagères, des professionnels, des féministes et des associations. Le travail sur l’argumentaire a aussi été conséquent car il rassemble des données chiffrées mais également des pistes d’actions concrètes pour l’amélioration des naissances en Belgique.
Par la suite, le texte des 4 revendications a été traduit en néerlandais. - Présentation de la Plateforme et des 4 revendications aux «signataires institutionnels»
Dans l’objectif de donner une légitimité aux revendications de la Plateforme et de rallier différents acteurs institutionnels, les membres ont cherché au sein de leur réseau un soutien officiel. Cela a donné lieu aux statuts de « signataires institutionnels ». Cette étape a été un moment fort tant pour le poids que chacun a apporté à la Plateforme que pour le soutien moral dans cette action novatrice. - Création de la pétition et récolte de signatures
Pour favoriser la diffusion de nos 4 revendications auprès du public, nous avons décidé de les inscrire dans une pétition en ligne. L’objectif final était de pouvoir interpeller le monde politique avec la pétition. - Prise de contact avec le cabinet d’Isabelle Simonis
En novembre, les membres de la Plateforme ont pris contact avec le cabinet d’Isabelle Simonis pour lui présenter la Plateforme, des missions et les revendications spécifiques à son cabinet. - Participation Alter Égales
Le 5 décembre au parlement de la Fédération Wallonie Bruxelles, Isabelle Simonis a organisé une assemblée pour le droit des femmes. L’objectif était d’identifier des thématiques prioritaires pour chaque année du mandat. Deux membres de la Plateforme étaient présents. - Communiqué de presse :
En juin, rédaction d’un communiqué de presse «Les femmes veulent être respectées pendant leur accouchement.»
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